C’est moi qui éteins les lumières
Zoyâ Pirzâd C’est moi qui éteins les lumières

Roman traduit du persan (Iran) par Christophe Balaÿ

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12,5 × 19 cm
288 pages
978-2-84304-642-1
10,95
Paru le 02/05/2013

Dans un quartier préservé d’Abadan, Clarisse, l’épouse et mère de famille à travers qui l’histoire se déploie, est une femme d’une profonde humanité, intelligente, d’une simplicité de cœur qui nous la rend spontanément attachante. Par ses yeux, on observe le petit cercle qui se presse autour du foyer : un mari ingénieur à la raffinerie, fervent de jeu d’échecs et de politique, les deux filles, adorables et malicieuses jumelles, Armène, le fils vénéré en pleine crise d’adolescence, et la vieille mère enfin qui règne sur la mémoire familiale.

Pourtant la très modeste Clarisse, cuisinière éprouvée qui se dévoue sans compter pour les siens, va bientôt révéler sa nature de personnage tchekhovien, au romanesque d’autant plus désarmant qu’il se montre on ne peut plus retenu. De nouveaux voisins se manifestent en effet, une famille arménienne débarquée de Téhéran qui va très vite bouleverser l’équilibre affectif de notre femme invisible.
Comme dans les romans de Jane Austen, Zoyâ Pirzâd dresse avec justesse et drôlerie le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions des femmes.

Zoyâ Pirzâd

Romancière, nouvelliste hors pair, Zoyâ Pirzâd, née à Abadan d’un père iranien d’origine russe et d’une mère arménienne, fait partie de ces auteurs iraniens majeurs qui ouvrent sur le monde l’écriture persane sans rien céder de leur singularité. Découverte par Zulma en 2007, elle a reçu le Prix Courrier International du meilleur livre étranger en 2009 pour Le Goût âpre des kakis.

Après C’est moi qui éteins les lumières et Comme tous les après-midi qui a permis au public français de découvrir Zoyâ Pirzâd, Zulma reprend On s’y fera dans sa collection de poche. 



12,5 × 19 cm
288 pages
978-2-84304-642-1
10,95
Paru le 02/05/2013

Zoyâ Pirzâd chez Zulma