Quand O Hyônu sort de prison, après dix-huit ans d’isolement, il ne retrouve de Yunhi que son journal intime, ses lettres, ses cahiers… Se dessine alors le magnifique portrait d’une femme engagée. Et celui, plus universel encore, d’une génération qui a voulu réaliser le rêve d’une vie meilleure.
« Cette histoire d’amour, qui résiste à tous les cachots et à toutes les désillusions politiques, est éblouissante. » Gilles Heuré, Télérama
« Né en 1943 en Mandchourie, où sa famille s’était réfugiée pour fuir les Japonais, Hwang Sok-yong se retrouve quelques années plus tard à Pyongyang, la cité rouge repeinte aux couleurs soviétiques, puis à Séoul, où il est surpris par la guerre de Corée. Avant de partir combattre au Vietnam, de rentrer au pays, et de se lancer dans d’autres luttes, au nom de la démocratie. De 1993 à 1998, il est expédié en prison pour avoir osé se rendre à Pyongyang, afin de soutenir les artistes du Nord. Lorsque j’étais en détention, raconte-t-il, on n’avait pas le droit d’avoir un stylo bille. On m’a mis au cachot pendant deux mois pour avoir gardé secrètement un stylo. Je me suis battu énergiquement. J’ai fait dix-huit fois la grève de la faim. Certaines ont duré jusqu’à vingt jours. Hwang Sok-yong est un écrivain du défi. Un idéaliste dans un monde privé d’idéal. »
Bonus
« Le plus beau livre que j’ai lu. »
Julien Alleaume, librairie des Mots passants – Aubervilliers
Les coups de cœur de la librairie Les Mots Passants« Cette histoire d’amour, qui résiste à tous les cachots et à toutes les désillusions politiques,
est éblouissante. »
« Tout est juste dans ce
roman puissant et poétique. »
Librairie La Suite – Versailles
Les coups de cœur de la librairie La Suite