Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée
Collectif Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée

Nouvelles de Eun Hee-kyung, Go Eun-ju, Han Kang, Jeon Gyeong-nin, Kim Ae-ran, Oh Jung-hi, Pak Wanso, Park Chan-soon, traduites du coréen sous la direction de Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet.




Coups de cœur des libraires

« Il est fréquent de tomber sur des livres bons, mauvais, passionnants, inintéressants, etc. Alors quand une merveille débarque sans crier gare, il est de notre devoir de libraire de le crier sur tous les toits et de le défendre comme il se doit. C’est donc avec enthousiasme que nous accueillons sur notre table « Coups de cœur » Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée publié aux éditions Zulma. Le titre déjà nous invite à une douceur que nous retrouvons sans conteste dans le livre. Comme un sucre qui fond lentement dans la bouche, nous goutons la belle plume de ces huit auteurs qui partagent leur histoire tout droit sorti de leur imagination mais qui traduit avec clarté et honnêteté la vie coréenne actuelle. Certains d’entre vous diront certainement que les nouvelles ne sont pas à leur goût car c’est un style bien particulier. Cependant, nous pouvons vous affirmer que la fin de chacune ne laisse place qu’au désir d’en commencer une autre. De cette jeune fille qui nous parle de sa mère à travers un couteau de cuisine qui ne l’a jamais quitté, de cette petite fille qui combat la dépression de son père en silence, de cette femme que le temps n’a pas épargné ou de celle qui a bâti sa fortune sur l’avortement, nous retiendrons l’émotion qu’elles nous apportent ; de la joie, de la tristesse, de la surprise, de l’inquiétude… Aucune de ces nouvelles ne laissent indifférent. S’il fallait ne dire qu’un mot pour parler de ce livre, nous dirions : magnifique. » Librairie Mollat — Bordeaux
« Que sait-on de la Corée du Sud ? Que sait-on de ses écrivains ? C’est tout à l’honneur des Editions Zulma de nous proposer un cocktail détonnant de jeunes auteures coréennes. Bienvenue dans un autre monde !
Ce qui frappe en premier lieu, c’est la liberté de ton, cette manière si simple et si directe de poser les mots. Il y a dans leurs écritures une fraîcheur incroyable. L’art de la nouvelle est très difficile à maîtriser et ce qu’il y a d’admirable ici peut se résumer en peu. Ces huit nouvelles nous parlent de ce que peut-être un pays aux multiples facettes, vu au prisme des femmes et de ce qu’elles ont à dire dans une société coréenne dominée par les hommes.
Mais ce qui y est dit de plus beau, c’est aussi que la tradition, si importante et si prégnante surtout, ne se laisse pas étouffer. Quoi de plus présent que le culte des anciens et quoi de plus beau que le regard d’une mère dont un simple couteau sera le garant, l’évidence d’une vie à résumer.
Ce qui est étrange également, c’est que ces huit nouvelles se répondent et se correspondent. Elles auraient pu être écrites par un seul auteur, tant elles ont un effet miroir qui renvoie de l’une à l’autre, mais c’est bien évidemment la multiplicité des écrivains qui rend l’évidence des voix encore plus intense. Finalement, n’est-ce pas le meilleur moyen pour découvrir un pays que de lire ses nouvellistes. Ils nous proposent tous une photo singulière de leur monde qui change, entre nouvelles technologies et traditions séculaires, un monde où la femme a son rôle non seulement à jouer mais à dire et à montrer également qu’elle est une évidence dans la Corée d’aujourd’hui.
Il y a de la beauté à chaque page, non seulement dans les mots, mais surtout dans les attitudes des hommes et des femmes de cette Corée si secrète pour nous Français et qui se révèle bien plus qu’attachante, bouleversante d’humanité, car écrite par des femmes…
C’est un livre qui se referme avec un sourire et des larmes. » Jean-François Delapré, librairie Saint-Christophe — Lesneven
Lu et conseillé par Geneviève Gimeno de la librairie Maupetit de Marseille 
Lu et conseillé par Aurélie Paschal de la librairie Prado Paradis de Marseille