Le monde des adultes que le lecteur découvre au travers des yeux de Yotam correspond bien à la citation de Freud mise en exergue par Benny Barbash : « Celui qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre sera convaincu que les hommes ne sont pas capables de garder un secret. Si leurs lèvres étaient scellées, il médiraient du bout des doigts. »

« Benny Barbash garde du début à la fin une voix et un regard de mioche, imbriquant vertigineusement les séquences du passé et du présent. L’utilisation du magnétophone pour enregistrer « les conversations des grands » permet un jeu de Yo-Yo entre maturité et immaturité, un va-et-vient entre l’univers d’un enfant et le théâtre des adultes, un art de sonder la complexité. La verve et la profondeur du roman offre un passionnant miroir de la société israélienne. »

Dominique Le Guilledoux, Le Monde des Livres

« My First Sony montre de manière délicieusement précise et moqueuse le mélange de chaleur et de solidarité, d’intrusion et d’hystérie qui semble la base des relations sociales dans le pays. »

Libération

« Drôle et émouvant, inventif et instructif sur l’histoire d’Israël et son quotidien décrit de l’intérieur, My First Sony révèle un romancier doué, profond et subtil. »

Livres Hebdo