« La grande beauté de ce livre, c’est de faire le portrait en sourdine de ce “voyou” imprévisible et tonitruant, pénétré de l’idée d’un “bien commun”, mais d’une sauvage indépendance. » Nils C. Ahl, Le Monde des livres.

« “L’effrayant Strindberg. Cette fureur, ces pages arrachées à la force du poing”, écrit Kafka dans son Journal. Le deuxième tome de la Correspondance de l’écrivain suédois né en 1849 et mort en 1912, qui couvre les années 1885-1894 où il écrit à la fois Mademoiselle Julie et le Fils de la servante (un chef-d’oeuvre théâtral et un autobiographique), montre la rage apportée par Strindberg à être Strindberg. Les femmes, le roman, la politique, rien ne doit rester debout. Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut atteindre “le plus difficile : être honnête”…

L’écrivain a “démasqué la fiction littéraire”, désormais assuré que “nous ne connaissons que des fragments de l’existence des autres et nous ne pouvons écrire qu’un seul roman, celui de notre propre vie.” » Mathieu Lindon, Libération

« Ce second tome de la correspondance du plus grand récriminant que la terre ait jamais porté creuse encore davantage les errements et tourments d’un homme incapable de trouver sa place dans une société qu’il exècre et qui le lui rend bien… Mécontent de tout sauf de lui-même, l’auteur du Plaidoyer d’un fou déboule sur le dos de sa fureur. Ses lettres sont à porter à son dossier. À charge et à décharge. » Laurence Liban, L’Express