Un après-midi de septembre, le courtier Delaunay, dont la réputation n’est plus à faire, propose ses services à un antiquaire. Qui lui commande les objets rares qu’il cherche pour ses meilleurs clients : tel sucrier en argent, telle tabatière du XIXe ou casquette d’officier anglais de la Grande Guerre… Et Delaunay les trouve. Toujours ! C’est à n’y plus rien comprendre. À en perdre la raison.
Châteaureynaud excelle ainsi à faire basculer d’un monde dans l’autre, qu’on appelle fantastique. Avec sobriété, humour et élégance… comme un jardin inattendu dans une île battue par les vents.

« Le Jardin dans l’île est magique parce qu’il nous perd, en faisant semblant de nous diriger. Il obéit à ce qu’il y a de meilleur en littérature : le mensonge. »
Joël Schmidt, Réforme