« Il y a une échelle des responsabilités, mais tout le monde est responsable. Et donc je n’ai pas le sentiment qu’il faille changer le monde, il n’est pas nécessaire de s’inquiéter pour le monde, mais plutôt pour notre façon de penser le monde. » Un entretien avec Timothy Morton, par Raphaël Bourgois, AOC

« Dans ce texte radical (mais aussi plein d’humour) mêlant art et écologie, ce proche de la philosophie de Bruno Latour nous invite à revoir nos outils conceptuels pour comprendre la crise écologique à laquelle nous sommes confrontés. » David Doucet, Les Inrockuptibles

« Cet essai stimulant rompt avec le discours habituel de l’écologie politique. Entrer en écologie ne se résume pas, pour Morton, à devenir un protecteur de l’environnement mais implique de changer de regard. Il s’agit de comprendre que nous sommes traversés, reliés à d’autres entités vivantes, qu’il s’agisse des bactéries dont nous sommes les hôtes ou des effets de notre action sur la biosphère. Penser écologiquement, c’est se saisir comme faisant partie de ces interactions, de ce maillage, c’est donc l’occasion d’un immense vertige. » Alexandre Lacroix, Philosophie Magazine

« Dans cet ouvrage, enfin traduit en français dix ans après sa publication aux États-Unis, Timothy Morton démonte la notion de nature, la dénonce comme une “addiction”, un doudou en lambeaux auquel l’humanité continuerait de s’accrocher. » Pierre-Édouard Peillon, Le Nouveau Magazine littéraire

« Timothy Morton entend démontrer que l’écologie telle qu’elle est comprise aujourd’hui n’apporte aucune solution, mais qu’elle fait partie du problème parce qu’elle repose sur des concepts erronés. » Laurent Testo, Sciences humaines

« L’essai de Timothy Morton, nourri aussi bien par Mallarmé que par Stanley Kubrick, ouvre un champ de réflexion radicalement nouveau. » Andreina De Bei, Sciences et Avenir

« Au contraire de nombreuses Cassandre annonciatrices de désastre et d’effondrement comme tous ceux qui prétendent que les choses vont bien se passe, Morton fait partie de ceux qui pensent la condition écologique du présent. » Laurent de Sutter, Focus Vif

« En trois chapitres menés tambour battant, cette pensée écologique invite à moins de nature pour plus de conscience. » Laurent Lemire, Livres Hebdo