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Librairie Mollat

Librairie Mollat
15, rue Vital-Carles
33080 Bordeaux Cedex
05 56 56 40 40
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Coups de cœur des libraires

Manger l’autre

« Dans une langue précise et flamboyante, Ananda Devi nous confronte à nos violences, nos contradictions, nos peurs et nos crispations. Une adolescente née obèse nous raconte sa vie, les humiliations quotidiennes, le lynchage public, les regards qui en disent long, la déshumanisation. Mais aussi l'amour de son père, un amour étrange et pourtant salvateur : persuadé que l'adolescente est accompagnée de sa sœur jumelle (qu'elle aurait dévoré in utero) le père ne cesse de cuisiner de délicieux plats pour nourrir "ses" filles. L'adolescente elle-même discute de temps en temps avec elle, même si elle ne veut pas y croire. Portant un regard lucide et impitoyable sur ses congénères, la jeune fille fait preuve d'un cynisme débordant, et cristallise toute notre lâcheté, notre hypocrisie, notre voyeurisme et nos jouissances morbides. Ce roman est une claque, tant par son histoire que par sa langue, et marque longtemps le lecteur. Gros coup de cœur ! » Bélinda B. – Librairie Mollat, Bordeaux

Le Dictionnaire des émotions« Les éditions Zulma ont publié leur troisième essai ! Dans cet ouvrage, plus de 150 émotions définies, sont racontées à travers l’espace et le temps. Grâce à un travail d’enquête dans différents pays, cultures, mais également époques, l’autrice a fait le pari de mettre des mots sur des états émotionnels, pour lesquels la langue française est habituellement limitée. Une entreprise aussi difficile que réussie. “AMAE: La plupart d’entre nous ressentent en certaines occasions le besoin de se pelotonner dans les bras d’un être cher pour être dorloté et réconforté. Elle est importante et vivifiante, cette sensation d’abandon provisoire en toute sécurité. Il n’y a pas de mot dans les langues européennes pour la décrire exactement, mais les japonais en ont un : amae (prononcé ah-mah-eh).” Un magnifique ouvrage de recherche dans des domaines variés comme la philosophie, l’anthropologie ou encore la psychologie. » Maria, Mollat — Bordeaux
Mais leurs yeux dardaient sur Dieu« Monument de la littérature afro-américaine, ce livre nous raconte une histoire d’amour et de liberté. Poétique et solaire, ce livre est sublime ! » Librairie Mollat — Bordeaux
L’Île du Point Némo« Un récit d’aventure à couper le souffle, du génie littéraire à l’état pur, c’est un chef-d’œuvre ! » Librairie Mollat — Bordeaux
Le Garçon« Nous sommes en 1908. Depuis sa naissance, le garçon a vécu à l’abri de la civilisation. Quand sa mère décède, il part à la conquête de ce grand inconnu qu’est l’homme. Il a tout à connaître, tout à voir, tout à découvrir. Ceux qui depuis la nuit des temps construisent des objets et bâtissent des demeures savent reconnaître la vraie valeur des éléments qui les entourent. Les trésors cachés sont de peu d’intérêt, pense-t-il, puisque ses congénères n’y portent aucune attention. Les observer, les imiter, leur obéir voilà la clé pour accéder aux secrets de l’humanité même quand il s’agit de rites incompréhensibles au sujet d’un divin enfant. Son apprentissage se fait au gré des rencontres. Penser par soi-même dans un monde étranger est difficile. Heureusement qu’il croise des gens honnêtes qui diffusent leur savoir avec générosité, qui l’aident à s’adapter et à se rendre utile. Tout au long du roman, nous ne saurons pas son nom ni n’entendrons le son de sa voix. Mais les personnages qu’il aborde savent toujours comment communiquer bien qu’aucun ne le comprenne mieux qu’Emma. Vivre pour survivre était bon pour son quotidien dans la nature. Ici, il peut goûter aux plaisirs de la vie, connaître ce qu’il y a de plus beau. L’amour d’abord, le sexe ensuite. Une relation parfaite s’installe entre eux. Elle qui le considère pendant un temps comme un frère trouve en son confident un amant merveilleux. Ensemble, ils partiront à la découverte du corps, à tous ces délices difficilement avouables en ce début de XXe siècle. J’en ai déjà trop dit. Mais il est difficile de se taire après une telle lecture. Si la vie n’est qu’un cercle, une succession d’étapes qu’il faut répéter, alors il n’est que justice de lire ce roman une seconde fois pour en découvrir plus peut-être ou pour tout simplement apprécier une écriture douce, passionnée, vraie. » Marylin, librairie Mollat — Bordeaux
L’Embellie« L’Embellie est un livre rare à la fois mystérieux et merveilleux dans lequel on se laisse embarquer avec un plaisir inaltérable. » Fleur Aldebert, librairie Mollat — Bordeaux
Dans l’épaisseur de la chair« Pour faire simple, disons que les pieds-noirs sont des français d’origine algérienne. Mais ce serait une définition bien trop courte, bien trop anodine, bien trop irrespectueuse. Dans son roman, c’est toute une aventure que Jean-Marie Blas de Roblès nous conte ; une tragicomédie inspirée de l’histoire de son propre père. » Marilyn, librairie Mollat — Bordeaux
Cette nuit« Magnifique. Un grand roman d’amour aussi drôle que bouleversant ! » Librairie Mollat — Bordeaux
Le Rituel des dunesDans la sélection coups de cœur de janvier de la librairie Mollat de Bordeaux
La Somme de nos folies« Une pépite qui nous vient de Malaisie ! Les éditions Zulma publient en cette rentrée littéraire le premier livre de Shih-Li Kow, La Somme de nos folies, roman choral qui nous plonge dans Lubok Sayong, une petite ville des environs de Kuala Lumpur coincée entre deux lacs et bientôt envahie par les eaux. Les désastres climatiques comme les aléas de la vie ne semblent pas avoir de prise sur nos personnages, animés d’un sang froid incroyable et d’un sens rare de la débrouillardise. La Somme de nos folies se lit autant comme un conte que comme une peinture sans fard de la Malaisie d’aujourd’hui, laissez vous embarquer dans une ambiance unique ! » Émilie, librairie Mollat — Bordeaux
Le Peintre d’éventail« Ce livre est probablement un des plus beaux hommages que l’on puisse faire au Japon (...) Un incontournable de ce début d’année. » Librairie Mollat — Bordeaux 
Les Immortelles« Chaque page est recouverte de courtes phrases de parfois seulement quelques lignes qui rythment le roman à la manière d’une poésie. Le raconter ne suffit pas car les mots frappent le lecteur et le marquent comme autant de coups que ces femmes, que l’on dit de mauvaise vie, ont reçus lors du tremblement de terre. On ne les entend nullement se plaindre de leur condition et elles ne tentent aucunement de justifier leurs actes. Elles ne font que rappeler leur appartenance à notre monde. Un monde dans lequel leur vie a moins de valeur que celle des autres… » Librairie Mollat — Bordeaux
La Lettre à Helga« Depuis sa maison de retraite, un vieil homme écrit une longue lettre à celle qui est restée son unique amour, un amour d’autant plus profond qu’impossible : en effet, marié à une femme rendue stérile par une opération malheureuse, il n’aura jamais la force de la quitter, même quand son désir pour Helga devient une obsession. Dans cette confession poignante et lucide, ce vieil éleveur de moutons assume enfin un choix douloureux : celui d’être resté fidèle à son environnement, en harmonie avec une nature à la fois âpre et généreuse, au lieu de suivre celle qu’il aime dans une vie citadine qui lui est étrangère. Au soir de sa vie, cet homme simple va trouver en lui des mots pétris de poésie brute pour évoquer une dernière fois ce qui fut la grande affaire de sa vie. Un beau texte qui nous vient d’Islande, publié par les éditions Zulma à qui nous devons déjà le très joli Rosa candida. » Sylvie Latour, librairie Mollat — Bordeaux
Le Magicien de la finance« On dit bien souvent que l’argent ne fait pas le bonheur mais, sans lui, Margayya ne serait rien. Cet homme d’affaire qui n’a pu compter que sur lui-même pour se faire une place dans le monde n’en est pas moins un escroc. Installé à l’ombre d’un banian devant le Crédit Coopératif, il propose des prêts aux pauvres gens à des taux qui défient toute concurrence. Son affaire marche bon train jusqu’à ce que son fils, à qui il voue un amour illimité, le ruine par caprice. Cependant, il n’est pas dans les habitudes de notre antihéros de baisser les bras, aussi va-t-il rebondir de la manière la plus étonnante qui soit : honorer la déesse Lakshmi plusieurs jours durant, utilisant ses dernières économies et obligeant sa famille à se priver, afin qu’elle lui apporte la prospérité. Ses prières le mèneront sur le chemin du seul sociologue de l’Inde, Pal, qui lui échangera un manuscrit contre tout ce qu’il possède sur lui, c’est-à-dire pas grand chose. Si Margayya hésite c’est que le livre en question n’est pas respectable, quoi qu’en dise l’auteur. Dans l’intimité du lit – qui changera de titre au profit de Harmonie conjugale - se revendique comme un ouvrage d’apprentissage. Difficile de convaincre un homme qui voit déjà le déshonneur tomber sur les siens, mais pas impossible car Pal à la solution (une solution qui fera rire n’importe quel libraire ou éditeur) : « Allez trouver un imprimeur et demandez-lui d’en tirer un certain nombre d’exemplaires. Puis faites savoir au public que le livre est prêt et l’on viendra vous l’acheter. Ce n’est pas plus compliqué que ça. C’est le travail le plus facile qui soit. » Tout se passe à merveille (aussi puritaine soit une société, le sexe fait vendre, c’est bien connu) et Margayya s’enrichit, mas attention car ce qui a fait notre fortune peut la reprendre un jour. Et oui, le monde de R.K. Narayan n’est pas un long fleuve tranquille. Usant du conte philosophique, une morale bien servie nous attend au tournant, mais toujours avec humour et finesse. Disparus en 2001, R. K. Narayan est injustement méconnu des lecteurs français alors qu’il est très certainement l’une des voix majeures de la littérature indienne. Nous nous en étions douté avec Le guide et la danseuse (voir notre blog) paru précédemment et Le magicien de la finance (Zulma éditeur) ne fait que le confirmer.» Marilyn, librairie Mollat — Bordeaux
Mai en automne« Un roman d’une élégance rare, un bijou ! » Librairie Mollat — Bordeaux
Le Maître du Jugement dernier« Nous devons aux frétillantes et élégantes éditions Zulma la réedition de cette petite perle.

LE MAÎTRE DU JUGEMENT DERNIER saura séduire les amateurs de frissons à la Edgar Allan Poe et provoquera des « nœuds au cerveau » aux lecteurs du Motif dans le tapis d’Henry James.
Une enquête menée tambour battant, (...) il vous faudra décoder la petite histoire pour devancer nos personnages dans leurs découvertes ! Un suspens électrisant court sur les pages tant la solution nous paraît impossible : ce récit va-t-il devenir une histoire fantastique ?

Baigné dans l’atmosphère délicieuse d’une société révolue, LE MAÎTRE DU JUGEMENT DERNIER utilise les ressorts du roman noir afin de découvrir ce que cache l’âme humaine. Une fin à méditer ! » Librairie Mollat — Bordeaux

Là où les tigres sont chez eux« Il est vrai que 800 pages, cela a de quoi impressionner et que nous avons un peu tourné autour avant d’y plonger, mais une fois le pied dans le bain, impossible de regagner la rive avant la fin. Pris au piège, comme dans les romans feuilletons de naguère, on trimballe le pavé, on néglige la pile de livres au pied du lit, bref on profite….
[…] Impossible, vous l’aurez compris, de rentrer dans les détails de cet océan romanesque dans lequel on s’immerge, passant d’un tourbillon à un autre. Impossible aussi de ne pas militer pour cette bouffée littéraire qui balaie d’un grand souffle les petits courants égotistes trop souvent à l’honneur. Jean-Marie Blas de Roblès est de retour et on ne peut que louer Zulma d’avoir osé nous offrir ce pavé de bonnes inventions… » Librairie Mollat — Bordeaux
LoveStar« Un roman incroyable qui ne manquera pas de vous bouleverser. » Librairie Mollat — Bordeaux
El último lector« Un excellent éditeur, Zulma pour le nommer, a eu l’intelligente idée de l’écouter et ce que nous en a dit son traducteur s’est trouvé confirmé avec éclat : El último lector signé David Toscana est une réussite dont le grand Rulfo, ancêtre de tous les écrivains qui comptent en Amérique Latine, pourrait s’enorgueillir du haut de l’Olympe où l’ont placé les auteurs mexicains. […] La jubilation que l’on ressent à découvrir ce roman qui touche à ce qui nous importe le plus, la lecture, cette prison volontaire qu’on ne quitte pas sans danger, est intense. Ce serait dommage qu’au milieu du ras de marée mexicain, il ne surnageât pas. » Librairie Mollat — Bordeaux
Le Guide et la Danseuse« Il n’y a rien de plus drôle qu’un quiproquo pour commencer une histoire, et en matière de quiproquo Narayan est loin d’être un amateur. Tout juste sorti de prison, Raju passe la nuit dans un temple abandonné et le lendemain matin, il découvre un paysan venu demander conseil au sage qu’il semble être. Un ex-détenu prêchant la bonne parole, nous aurons tout vu ! Néanmoins, la tromperie est le lot quotidien de notre narrateur qui va nous parler sans complexe des circonstances de son arrestation. Pour faire le point, rien de tel que de se remémorer les grandes étapes de sa vie. Raju n’était certes pas un bon élève ni un fils discipliné, mais en grandissant, il acquiert la capacité de s’adapter aux gens qu’il rencontre et aux situations. C’est ainsi que de commerçant il passe guide touristique pour finir par devenir une sorte d’imprésario. Comme vous l’aurez certainement compris, la vie de cet homme est complexe mais il l’aborde avec une telle nonchalance que nous pourrions finir par croire qu’il se moque du monde. Rien ne l’intéresse, sauf lui-même, et les quelques remords qu’ils éprouvent pour les autres sont aussi soudains que fugaces ; mais s’il est vrai que nous avons tous une destinée sur cette planète, Raju le découvrira à ses dépens car lorsqu’on se retrouve face à l’inévitable pourquoi essayer de se battre ? Attention, ne voyez ici aucune preuve de lâcheté car se serait un affront pour cet homme qui nous démontre que le plus grand des filous peut devenir un saint.
Voilà plus de dix ans que Narayan nous a quitté et heureusement que les éditions Zulma sont là pour confirmer que les écrits restent car, excepté le roman pour la jeunesse UN TIGRE POUR MALGUDI, seul LE GUIDE ET LA DANSEUSE est encore disponible dans la littérature pour adulte. C’est fort dommage car après avoir lu ce merveilleux ouvrage, on a qu’une envie : en découvrir un autre… » Marilyn Anquetil, librairie Mollat — Bordeaux